Snus, white snus, pouches : 50 ans de recul et d'études scientifiques et médicales

Snus, white snus, pouches : 50 ans de recul et d'études scientifiques et médicales

Lorsqu’elle est apparue sur le marché, il y a une dizaine d'années, la cigarette électronique a immédiatement été décriée : quel était ce nouveau produit ? De quoi était vraiment composé le liquide ? La vapeur dégagée, était-elle vraiment moins nocive que la fumée de cigarette ? Et surtout, ne manquait-on pas cruellement de recul et allait-on voir des maladies liées à la vape émerger ? (spoiler : non)

Alors que le snus connaît un regain d'intérêt et que les sachets nicotinés émergent comme une nouvelle alternative (légale, car on le rappelle, le snus traditionnel suédois est interdit à la vente en Europe) pour arrêter le tabac, la même question du manque de recul pourrait se poser. Sauf que : le snus est un produit qui existe depuis des centaines d’années, et son alternative sans tabac, le white snus, circule également dans les pays nordiques. Tour d’horizon des études qui montrent que ce produit a fait ses preuves. 

Les effets bénéfiques du snus dans les pays Nordiques 

Le snus existe dans les pays nordiques depuis le début du 18e siècle. Il est principalement consommé en Suède et en Norvège, où il a permis à de très nombreux fumeurs d’arrêter la cigarette. Dans ces pays, le nombre de fumeurs est en effet très inférieur à la moyenne européenne. En Suède, il y a actuellement moins de 5 % de fumeurs quotidiens, ce qui pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est considéré comme une éradication du tabagisme. C’est aussi le pays qui au monde où il y a le moins de cancers du poumon ou de la sphère oro-pharyngée (gorge, larynx).

Les conséquences néfastes du tabagisme sont principalement dues au processus de combustion… La combustion d’une cigarette produit du goudron (agents cancérigènes), du monoxyde de carbone (cause de maladies cardiovasculaires), des particules fines solides (une cause de maladies pulmonaires et cardiovasculaires) et des gaz oxydants (une cause de stress oxydatif). Puisqu’il se suce et ne se fume pas, le snus traditionnel est beaucoup moins dangereux qu’une cigarette.

Il y a une dizaine d’années, les sachets nicotinés sont apparus sur le marché. Cette alternative au snus ne comporte pas de tabac, mais une poudre blanche composée de nicotine et de fibres végétales. Il s’agit d’une alternative encore plus saine que le snus en raison de l’élimination du tabac dans sa composition. 

Un produit clé dans l’arrêt du tabac 

Le sevrage tabagique sans substitut nicotinique est très dur. Il faut en moyenne quatre tentatives (sérieuses) à un fumeur pour arrêter de fumer. Lors de la première tentative, une rechute intervient souvent dans la première année.

Pour éviter de ressentir des symptômes de manque, et donc d’être tentés de fumer à nouveau des cigarettes, de nombreuses personnes ont recours à des substituts nicotiniques, comme les gommes à mâcher, les patchs ou bien les cigarettes électroniques. Cela permet de se sevrer progressivement à la nicotine, et souvent, de moins souffrir des effets de l’arrêt de la cigarette (migraines, irritabilité, fringales). Et contrairement à la combustion du tabac, la nicotine n’est pas cancérigène

Les sachets nicotinés sont donc un produit clé dans l’arrêt du tabac. Ils permettent d’arrêter la combustion, responsable de nombreuses maladies, tout en ne souffrant pas trop du manque de nicotine.

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